Comme nous vous le rapportions en primeur il y a 5 jours, les suspensions des Formule 1 de cette saison sont l’objet de vives tensions entre les équipes.
En coulisses, le débat est loin d’être tranché, y compris après la réunion des directeurs techniques et de la FIA la semaine dernière.
Ferrari continue à remettre en cause la légalité des systèmes utilisés par Mercedes et Red Bull en 2016 et qui seront incorporés sur les voitures 2017.
Selon la Scuderia, ce contrôle hydraulique se rapproche du FRIC ou de la suspension active, ce qui est interdit par le règlement.
Il y a une semaine, les directeurs techniques ont débattu, mais sans résultat probant. Comme indiqué alors, la FIA maintient sa position et confirme la légalité de ces suspensions.
Les équipes qui font la fronde exigent toujours des clarifications de la part de la FIA pour savoir comment ces suspensions peuvent être considérées légales.
Nous avons appris que, lors de cette réunion, plusieurs propositions ont été étudiées mais les avis ont fortement divergé sur ce qui est possible de faire ou non.
Pour éviter des protestations à Melbourne, tout cela pourrait se terminer par une directive technique de Charlie Whiting, adressée avant les premiers essais de Barcelone. Cela laisserait du temps aux équipes concernées d’adapter leur projet à temps pour le Grand Prix d’Australie.