C’est sous une température bien plus clémente qu’à Jerez que les équipes ont commencé à découvrir les nouveaux pneus Pirelli. Adrian Sutil se dit satisfait de ces pneus, mais il les trouve trop durs.
“On peut mieux juger les pneus ici, car il faisait trop froid à Jerez et il n’y avait donc pas grand-chose à en dire,” commente Adrian Sutil. “Je peux dire aujourd’hui que leur comportement est meilleur, ils sont plus constants que ceux de l’année passée. Leurs performances ne s’écroulent pas subitement d’après ce que j’ai pu constater jusqu’à présent. Mais ils sont vraiment très durs…”
Les nouvelles constructions de Pirelli sont plus rigides et cela pose engendre d’autres problèmes, comme leur comportement sur les bosses. Sur certains circuits très bosselés ou sur les circuits urbains, les pilotes peuvent s’attendre à avoir de fameux maux de crâne.
“Ici la piste est très lisse et cela ne pose aucun problème, mais nous verrons bien comment cela se passera sur des pistes plus bosselées. Il est certain que les pneus participent à l’amortissement de la voiture et il y aura du changement de ce côté-là,” ajoute Adrian Sutil.
Par ailleurs le freinage électronique reste un problème sur la Sauber C33.
"Parfois ça fonctionne, parfois pas. C’est à ce que servent les essais. Nous devons apprendre et nous concentrer là-dessus en plus du moteur. Quand ce sera réglé, on pourra commencer à voir où nous en sommes en performance. Cela n’empêche pas les gars de pousser sur d’autres domaines comme l’aérodynamique en même temps."
"Pour le moment, je dois changer mon style à cause de ces freins. Vous ne pouvez plus écraser la pédale parce qu’il y a moins d’appuis et cela bloque les roues. Les ingénieurs mettent en forme une cartographie de freinage, virage par virage. La base est là mais nous ne sommes pas à 100%. Le fait de pouvoir ajuster manuellement l’équilibre des freins me manque mais nous allons y arriver."