Un fond plat et un déflecteur endommagés ont empêché Carlos Sainz de briller à Sotchi. L’Espagnol espère rebondir au plus vite sur l’un de ces circuits préférés, Suzuka.
Que retenez-vous de Sotchi ?
Je suis partagé. Après avoir manqué les EL1, j’étais tout de suite à l’aise au volant lors des EL2. La stratégie a pris le dessus en qualifications et j’ai enfin pris un bon départ dimanche. Malheureusement, j’ai été percuté au premier tour et c’en était fini de nos chances. Nous nous sommes battus jusqu’au bout avec une voiture endommagée, mais cela peut arriver en F1. J’ai envie de tourner la page et de me concentrer sur ce week-end au Japon. Nous avons la chance d’avoir une nouvelle course dans la foulée, sur un circuit que j’apprécie, donc nous viserons de gros points !
À quel point appréciez-vous le Grand Prix du Japon ?
C’est bien sûr l’un de mes week-ends favoris. Son histoire en sport automobile, le tracé, la passion qui anime les spectateurs, la culture japonaise… Tout est génial au Japon ! C’est assez unique et enthousiasmant. Le public est vraiment extraordinaire, toujours très courtois, enthousiaste et créatif. C’est un plaisir de les rencontrer et de leur signer des autographes. Ils apportent souvent des cadeaux. C’est vraiment gentil de leur part, d’autant qu’ils redoublent d’imagination. Une fois, j’ai même reçu un drapeau espagnol dédicacé par des fans pour me souhaiter bonne chance !
Aimez-vous la gastronomie japonaise ?
Je suis assez gourmand, mais encore plus au Japon. Les sushis font partie de mes péchés mignons. Même si l’on peut en trouver presque partout de nos jours, ceux du Japon n’ont rien à voir. Chaque année, j’aime dîner dans les bons restaurants situés près de Suzuka. Le bœuf de Kobe est aussi l’un de mes plats préférés. C’est vraiment délicieux et ça fond dans la bouche. Le Japon est un moment fort du calendrier à plus d’un titre !
Que dire du circuit en lui-même ?
Au volant, Suzuka est très amusant. C’est un vrai circuit de pilotes où notre talent est mis à l’épreuve. Le premier secteur est extrêmement physique, surtout avec les nouvelles monoplaces possédant plus d’appuis dans l’interminable « S ». L’enchaînement des deux Degner est difficile à réussir à la perfection et les bacs à graviers nous attendent à l’extérieur. La courbe de Spoon est cruciale puisqu’elle conditionne la longue ligne droite menant au 130R, un virage où nous ne relâchons pas l’accélérateur. Suzuka est probablement l’une des pistes les plus plaisantes de la saison. En fait, c’est tellement gratifiant d’y réaliser le tour parfait en qualifications que c’est peut-être l’une des meilleures sensations qui puissent exister.