Rob Smedley n’est pas le seul à être optimiste concernant les gains attendus sur la Williams FW38 cette saison. Pat Symonds, le directeur technique, admet être heureux des trouvailles faites par ses aérodynamiciens et ses ingénieurs. Y a-t-il de quoi briser pour autant la domination de Mercedes ? Probablement pas mais Symonds estime que l’équipe championne du monde a des failles qu’il faut exploiter.
"Je ne suis pas du genre optimiste mais je sais que les améliorations apportées à notre nouvelle voiture sont plus importantes que celles que nous avons faites l’an dernier. Je dois dire que je suis plutôt content des progrès qui ont été trouvés, sur le papier," explique Symonds à Reuters.
Les attentes sont donc élevées du côté de la direction de Williams.
"Je veux toujours croire au fait que nous pouvons battre Mercedes. S’ils peuvent faire tourner leur moteur un peu plus fort que celui qu’ils nous donnent, ce qu’ils ont parfaitement le droit de faire, et que cela leur donne un gain d’un dixième au tour, alors c’est à nous de faire en sorte que notre voiture soit plus rapide d’un dixième. Pourquoi pas ?"
"Red Bull, Ferrari, McLaren... ce sont des équipes qui ont bien plus de ressources que nous et nous avons réussi à les battre ces dernières années. Nous pouvons y arriver."
Red Bull et Ferrari ont prouvé, en 2014 et en 2015, qu’il était possible de battre Mercedes à certaines occasions. Symonds en tire un espoir.
"Même si Mercedes est dans une période de domination, nous n’en sommes pas à la situation de McLaren en 1988, quand ils avaient une telle avance qu’ils gagnaient tout. Mercedes a des failles dans son armure. Il n’y en a pas beaucoup parce que cette équipe est incroyablement forte mais nous devons être présents les jours où ils ne sont pas au top."
"En parallèle, nous devons continuer à progresser pour ne pas compter uniquement sur leurs failles. Nous voulons les battre de façon claire et nette."
Des gains pourront être facilement réalisés du côté de l’opérationnel, Williams ayant commis trop d’erreurs l’an dernier.
"Sans aucun doute. Lors de mon briefing d’avant saison en début d’année avec les gars, nous nous sommes concentrés là-dessus. Je ne dis pas que nous ferons un 0 faute, personne ne peut éviter une erreur. Mais le nombre d’erreurs commises a été trop élevé et nous travaillons beaucoup pour améliorer ça."