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Taffin : Renault veut continuer sur sa lancée à Sotchi

Les performances ont progressé

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Le circuit serpente les installations des Jeux Olympiques d’Hiver 2014. Il traverse la Place des Médailles et entoure le Palais des Glaces Bolshoï, à deux pas du Village Olympique et du centre de patinage.

La piste est incroyablement large avec un minimum de 13 mètres et un maximum de 15 mètres. Cela équivaut à huit hommes à ski en file indienne.

Dessiné par Hermann Tilke, ce tracé est le troisième le plus long du calendrier derrière Spa-Francorchamps et Silverstone. Sa longueur et sa nature ’on-off’ entraînent une des plus fortes consommations d’essence de la saison.

Rarement utilisée durant l’année, la piste est peu gommée. La dégradation des pneus est ainsi imprévisible. Les ingénieurs motoristes peuvent la réduire en éliminant le patinage dans les virages lents via une transmission précise du couple.

L’an dernier, la température moyenne à Sotchi était de 20°C. Avec un climat peu humide, Sotchi propose une météo similaire à Austin tout en partageant sa latitude avec Toronto, Nice et le désert de Gobi.

"Sur les deux dernières courses, nous nous sommes vraiment rapprochés du potentiel de notre power unit en termes de performance. En qualifications, les Red Bull sont nettement plus proches de la pole tandis que les Toro Rosso sont régulièrement présentes en Q3. Nous offrons aussi une plus grande maniabilité qui, couplée à une meilleure fiabilité, représentent un grand pas en avant comme nous l’avons vu avec le podium de Singapour," indique Rémi Taffin, directeur des opérations.

"Le circuit russe se situe quelque part entre les circuits de Singapour et du Japon, avec des virages similaires à ceux du premier cité et des portions fluides proches de celles du tracé nippon. Nous sommes donc confiants sur notre capacité à continuer sur notre lancée à Sotchi. Nous avons hâte de débuter et de poursuivre le travail en cours."

Détails sur le Power Unit

ICE

Sotchi est un circuit permanent mais possède les caractéristiques d’un tracé en ville. Les murs sont proches et la piste longe des bâtiments dans une série de virages serrés, négociés en deuxième et troisième rapports.

Malgré son look urbain, Sotchi présente tout de même deux longues lignes droites et une courbe rapide, avec une vitesse de pointe atteignant 330 km/h et une vitesse moyenne supérieure à 200 km/h. Près de 60 % du tour se négocient à plein régime, bien plus que sur les circuits urbains ’traditionnels’.

Le tour débute par une période de pleine charge de 15 secondes. La ligne droite des stands se prolonge par une courbe à droite où le pilote maintiendra sa vitesse jusqu’au point de freinage du deuxième virage.

Le tracé ne propose qu’une seule autre longue portion de pleine charge : la courbe reliant les virages 10 à 13 à l’opposé du circuit. Une section de 900 mètres que les concurrents avaleront en 12 secondes.

Turbocompresseur

Sotchi ne présente pas de réelle difficulté pour le turbo. Le moteur à combustion interne est soumis à de fortes contraintes deux fois par tour et les virages serrés sont répartis tout au long des 5853 mètres. Le temps de réponse du turbocompresseur est important, mais son calibrage est similaire à celui de circuits ’classiques’ comme Barcelone et Silverstone.

MGU-K

La consommation d’essence étant élevée, l’objectif sera de récupérer le plus d’énergie possible au freinage. Neuf des dix-huit virages nécessitent de fortes décélérations où le MGU-K devrait compenser les besoins du MCI en carburant.

Le deuxième secteur se révèle particulièrement haché avec ses virages à 90° offrant au MGU-K de nombreuses opportunités de récupération d’énergie. Les deux zones de ralentissement les plus importantes se trouvent aux virages 2 et 4, où les voitures décéléreront jusqu’à 120 km/h en environ deux secondes.

La portion située à l’autre bout du circuit se compose d’enchaînements similaires, à l’image du virage 13 où la vitesse descend à 85 km/h.

MGU-H

Le virage 3, courbe entourant le bâtiment olympique, se négocie à fond. L’accélération soutenue permet au MGU-H de disposer d’un flux continu de gaz d’échappement pour récupérer l’énergie et la chaleur dissipées.

L’accélération est également importante sur la ligne droite opposée, les pilotes étant pied au plancher pendant 12 secondes.

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