Alors que quelques gouttes tombaient sur le circuit en fin de course et qu’une averse plus importante était annoncée, Jean-Eric Vergne est rentré pour chausser des pneus intermédiaires. Il occupait la septième position avant son arrêt et c’est à la douzième place qu’il a franchi la ligne d’arrivée.
"S’il avait plu, avec les pneus que son écurie a adoptés, il aurait pu gagner," affirme le consultant de RMC Sport. "Tout le monde se serait retrouvé en pneumatiques très usés, prévus pour une piste sèche avec beaucoup de difficultés à rester en piste. Les autres pilotes auraient plongé dans les stands, mais ça aurait été risqué avec le peu de tour qu’il restait à courir. Lui, au contraire, avec ses pneus, aurait remonté les monoplaces les unes après les autres. C’était tout à fait possible qu’il gagne ce Grand Prix de Monaco."
C’était un pari risqué pour Jean-Eric Vergne, mais ce pari il l’a tenté en accord avec son équipe, poussé par les circonstances. Ses pneus pour piste sèche étaient en effet arrivés au terme de leur durée de vie et il devait donc les remplacer. La pluie étant annoncée, il a chaussé des pneus intermédiaires, mais la pluie n’est finalement pas tombée.