Même le président de la FIA, Jean Todt, a reconnu que les nouvelles qualifications étaient un fiasco, notamment la partie la plus intéressante, la Q3.
Peu de temps et peu de pneus disponibles ne permettent pas d’assister à une bataille intense jusqu’au bout.
"Nous devons analyser pourquoi le format n’a pas fonctionné. J’ai suivi cela à la télévision et, selon moi, le principal problème pour ce format est qu’il n’y a pas assez de pneus disponibles. Nous pouvons changer les choses mais il nous faudra un accord à l’unanimité," explique le Français.
Charlie Whiting, le directeur de course de la FIA, confirme : "Pour que les règles changent dès Bahreïn, il faut l’accord des 11 équipes. Ensuite il faut 18 voix sur 26 à la Commission F1."
Que la FIA se rassure, aucune équipe ne compte voter pour le maintien de ce format. La FOM de Bernie Ecclestone non plus. Reste à savoir ce que la F1 peut faire d’ici au prochain Grand Prix. Fournir plus de pneus semble déjà exclu pour des raisons logistiques à court terme mais aussi de coûts à long terme.