Valtteri Bottas a parfaitement géré ce qui aurait pu devenir une vraie saga sur les consignes d’équipe, à Sotchi, en Russie, le week-end dernier.
C’est la vision du président de la FIA, Jean Todt, qui a lui aussi été un adepte des consignes, beaucoup plus controversées à l’époque, chez Ferrari. Notamment lorsque Rubens Barrichello avait dû laisser passer Michael Schumacher en Autriche, en 2002, très tôt dans la saison.
Les consignes sont maintenant légales et Todt a défendu la position de Toto Wolff, tout comme la gestion de Bottas.
"J’ai évidemment vu ce qui est arrivé en course. C’était une décision honnête mais aussi justifiée," déclare le Français.
"La différence avec Bottas, c’est qu’il a été plus discipliné que Barrichello en Autriche en 2002."
"Toutes ces discussions ne signifient rien de toute façon. Parce que les tactiques d’équipes sont une partie de la Formule 1. La seule choses importante c’est de ne pas les cacher à ceux qui regardent ce sport."
Todt n’a donc aucun regret sur ce qui s’est passé à l’époque.
"Mais c’était toujours très déplaisant pour moi que d’avoir recours à des tactiques. J’ai toujours essayé de gérer ces moments avec honnêteté."
Toto Wolff a lui annoncé que Bottas pourrait encore se sacrifier si nécessaires, jusqu’à ce que le championnat soit dans la poche de Lewis Hamilton.
C’est un jeu dangereux selon Nico Rosberg, ancien pilote de Mercedes F1.
"C’est très mauvais lorsque vous commencez à avoir l’étiquette de numéro 2. Votre confiance en vous s’en va et c’est dur à gérer sur le plan mental."
"J’espère donc que Valtteri sortira de très bonnes performances lors des dernières courses."