Jean Todt a donc profité de sa présence à Monza, hier, pour confirmer qu’il serait bien candidat à sa ré-élection à la tête de la FIA. Le Français veut poursuivre le travail qu’il a commencé et pour cela il devra convaincre face à un nouveau rival, David Ward.
Pourquoi avoir tant attendu pour annoncer sa candidature ? "Il n’y avait pas de spéculation, je suis candidat. Mais il faut respecter des procédures et la campagne pour la présidence s’est ouverte vendredi. Je suis prêt. Tout le monde sait que j’ai beaucoup de soutien et que j’ai commencé à gravir cette montagne. Disons que je suis à 3000 mètres et qu’il reste encore un peu de chemin."
Y a-t-il vraiment une course contre David Ward ? Entre ce qu’il se dit et la vérité, Todt met les choses au point.
"Je dois dire que j’ai été très heureux des commentaires des patrons d’équipes lors de la conférence de presse FIA de vendredi. Parfois je lis dans la presse que la F1 me déteste et cela me frustre un peu de lire des choses qui ne correspondent pas à la réalité."
"Certains aspects de ma présidence peuvent prêter à la critique, parfois je fais des erreurs, je suis un être humain mais je fais aussi de bonnes choses parfois. Ce n’est pas dans ma nature de m’exposer, d’être un dictateur. Pour moi, avec le consensus et l’harmonie, vous obtenez bien plus. C’est ma façon de gérer les choses."
"Je pense avoir fait de bonnes choses pour le sport et pour la route, c’est ce qui m’importe. Mais je n’entrerai jamais dans une controverse pour réagir aux propos de telle ou telle personne. Honnêtement, je suis trop vieux pour ça," conclut-il.