Présent à Sakhir, le président de la FIA, Jean Todt, est revenu sur le fiasco du changement de format des qualifications.
Le Français soutient toujours le nouveau format, introduit à Melbourne, et admet qu’il a tenté de l’améliorer en demandant à Pirelli des pneus en plus pour la Q3 afin d’éviter une piste déserte. Malheureusement Pirelli n’a pas eu le temps de préparer assez de pneus.
"Après Melbourne, ce n’est pas la Q1 et la Q2 qui nous inquiétaient. Ce n’était pas si mal et ça a bien rendu les choses plus imprévisibles. Avant, les promoteurs se plaignaient du manque d’action lors des premières minutes des qualifications. C’était bien mieux," déclare Todt.
"La Q3 a été clairement décevante parce qu’il ne s’est rien passé dans les dernières minutes. Nous avons donc pensé à résoudre cela en demandant à Pirelli un train de pneus en plus pour chaque voiture qui arrive en Q3."
"Mais Pirelli nous a dit que ce n’était pas possible pour Bahreïn, pour des raisons logistiques. Cela pourrait l’être pour la Chine."
"Il est vrai que les équipes voulaient revenir en arrière après Melbourne mais il semble que nous pouvons optimiser Q1 et Q2 aussi, en laissant peut-être une minute en plus avant chaque première élimination et en changeant le déroulement de Q3."
Todt pense qu’il faut donner au nouveau format un peu de temps.
"Nous vivons dans un monde où tout le monde sur-réagit trop vite. Nous avons besoin d’une vision globale. La course de Melbourne a été vraiment bonne, il ne faut pas oublier les bonnes choses de la F1."
Une réunion pour une évolution du format des qualifications aura lieu demain à Sakhir.