Jean Todt s’est déclaré ouvert à l’amélioration de la Formule 1 et a accepté sur le principe le sommet voulu par le président de Ferrari, Luca di Montezemolo, afin de réfléchir sur la façon de procéder. Le Français maintient toutefois le cap donné par les règles introduites cette année.
"Le V6 hybride, c’était la bonne voie à suivre. Mais pour le moment nous n’avons pas réussi à bien communiquer. Le futur de la F1 est dans cette direction : la recherche de la plus haute efficacité, aller le plus vite possible avec le moins d’essence dans le réservoir."
"Je suis ouvert à des propositions pour améliorer la F1 cependant," poursuit Todt. "Je vais voir les sponsors, les médias, les nouveaux médias, les organisateurs, les pilotes d’aujourd’hui et d’hier et les designers pour qu’il y ait un maximum d’idées intéressantes sur la table des discussions."
Ce n’est pas une réponse directe à l’invitation de Montezemolo cependant. "Je fais tout cela en tant que président de la FIA, parce que j’ai du respect pour tous les acteurs du sport automobile, et en particulier Ferrari pour tout ce que cette équipe a fait, fait et va faire."
Que pense Todt de ceux qui trouvent les courses plus ennuyeuses ?
"Je ne le constate pas. Et plus que tout je ne vois aucun pilote lever le pied en course pour économiser de l’essence. Selon moi, le sport auto est en bonne santé. Regardez ce que Dietrich Mateschitz (le patron de Red Bull) a fait en Autriche pour reconstruire l’enthousiasme des fans de ce pays. Et au Mans, avec 263000 spectateurs et une course superbe entre Audi, Toyota et Porsche."
Concernant la chute d’audience à la télévision, Todt ne relie pas cela au changement de la F1.
"De nos jours il y a d’autres moyens de communication. Et la mentalité du public peut changer tout comme les centres d’intérêts dans la société."