Les pilotes se sont plaints de ne pas être consultés avant les changements de règlement, comme l’ont fait Lewis Hamilton et Sebastian Vettel au sujet des règles de 2019 (lire notre information de ce matin), mais Jean Todt a tenu à clarifier les raisons pour lesquelles les décisions ont été rapidement prises.
"Je pense que si quelque chose se passe mal, il faut trouver une solution" explique le président de la FIA aujourd’hui à Barcelone.
"Nous voulons tous un sport meilleur, un spectacle meilleur, et il faut y faire quelque chose. D’un côté, on pourrait se contenter d’attendre 2021. Mais on est au début de saison 2018, et ça implique donc les saisons 2018, 2019 et 2020 disputées avec un problème qui peut abîmer notre sport."
"Nous avons donc demandé à quelques ingénieurs de se pencher sur le problème. Quand on leur a parlé et qu’on leur a demandé s’il était possible de faire quelque chose pour régler ce problème, ils ont répondu positivement. Nous utilisons notre gouvernance pour améliorer le sport et nous faisons une proposition pour cela. C’est pour ça que nous avons fait cette proposition qui a été acceptée."
Todt est donc contrarié par les réflexions faites par les pilotes : "Nous devons promouvoir notre sport plutôt que de se monter les uns contre les autres. J’ai toujours écouté ce que les pilotes avaient à me dire. Je les ai invités à participer, à faire quelque chose. Si nous parlons du halo, je n’ai pas inventé le halo, j’ai été pressé par les pilotes de faire quelque chose car ils ne se sentaient pas en sécurité."
Le Français a donc assuré de nouveau sa disponibilité auprès du peloton : "Tout pilote qui veut me voir, du haut de la grille au fond de la grille, pourra me voir dans les 48 heures."