Jean Todt, lors de la prochaine élection du président de la FIA, n’aura… pas de candidat en face de lui. Le Français de 71 ans est donc assuré d’entamer, le 8 décembre, un troisième mandat de quatre années.
L’ancien patron de Ferrari fait aujourd’hui un bilan de son activité à la tête de la FIA – un bilan très positif selon lui - qu’il replace dans un contexte d’engagement plus global.
« Personnellement, je n’en ai pas besoin [du poste de président de la FIA]. J’ai tant de choses à faire en dehors du sport auto. Je sens que je peux redonner au sport auto ce qu’il m’a donné. Je suis impliqué avec l’ONU ou avec d’autres fondations, et j’adore cela. Je suis passionné par ce que je fais et j’ai le privilège de rencontrer des personnes incroyables. Si je suis élu, je parlerai pour nous, au nom de tous. »
« En trois ans, j’ai rencontré toutes sortes de personnes – connues ou non. Quand j’ai été élu, clairement, la FIA était plus divisée qu’aujourd’hui. L’une de mes ambitions fut de réunifier la FIA, et je crois que j’y suis parvenu. J’ai reçu un soutien formidable. Quand j’ai annoncé que je serais candidat, j’ai reçu 160 lettres de soutien. »
« Cela signifie deux choses : soit ils sont heureux de ce que je fais, soit ils n’ont aucune chance de gagner contre moi ! »
Concernant la F1 plus précisément, Jean Todt doit gérer le rachat de la discipline par Liberty Media qui ne manque pas de susciter des remous.
Face à cette incertitude, aucune équipe ne veut d’ailleurs rejoindre la F1 dans un avenir proche, assure le Français.
« Jusqu’à présent, aucune écurie ne l’a demandé. Cependant, nous sentons que ce serait un événement formidable si nous avions 12 équipes en F1. »
Il s’agit surtout à présent d’éviter un retrait de Ferrari ou de Mercedes, étant donné les menaces récemment proférées… Le dernier mandat de Jean Todt ne sera assurément pas le plus calme.