Jean Todt a donné son sentiment personnel concernant le Grand Prix de France. En tant que président de la FIA, il n’a pas à exprimer une opinion mais en tant que Français, passionné de F1, il aimerait bien revoir une course dans l’Hexagone.
"Il n’appartient ni à la FIA, ni à son président de traiter ce problème. C’est à la fédération française du sport automobile, aux régions et éventuellement aux autorités françaises de le faire. Mais à titre de passionné de compétitions automobiles, je serai ravi qu’un grand prix en France puisse exister. Si le dossier arrive sur mon bureau, j’y donnerai évidemment une issue favorable. Encore faut-il qu’il y arrive," a-t-il expliqué.
L’Europe de la F1 semble pourtant plus ou moins menacé à moyen terme, Ecclestone souhaitant un calendrier de plus en plus mondial. "La mondialisation du sport automobile en générale et de la Formule 1 en particulier me paraît tout à fait souhaitable. Mais globalement, les épreuves traditionnelles en Europe se portent elles aussi très bien."
A la question de savoir si le dénouement spectaculaire du dernier championnat du monde de F1 ne peut pas contribuer à enclencher un cercle vertueux, il répond : "La Formule 1 était déjà une discipline en très bonne santé. On vient de vivre un championnat extrêmement ouvert qui s’est dénoué en faveur de Vettel lors de la dernière course au Brésil. Il y a eu huit vainqueurs différents de grands prix cette saison. La compétition a été très serrée. Cela a renforcé l’intérêt du public. On a monté un nouveau Grand Prix à Austin aux Etats-Unis et d’autres vont voir le jour. La Formule 1 se porte bien. Cela ne nous empêche d’œuvrer pour qu’elle se porte encore mieux."