Nicholas Tombazis a admis qu’il avait eu peur de perdre sa place de designer en chef au début de la saison, lorsque la Ferrari F2012 s’était montrée très perfectible. Heureusement pour le Grec, un programme de développement ardu et réussi a permis de remettre Ferrari et Fernando Alonso sur de bons rails, même si la F2012 n’est pas encore la meilleure monoplace du plateau.
"Une équipe a le droit de questionner son designer en chef si elle ne gagne pas et de se demander si elle est la bonne personne pour faire le job," déclare-t-il à la Stampa lorsqu’on lui demande s’il avait eu peur de suivre les destinées d’Aldo Costa et Chris Dyer, virées de Maranello.
"La première étape a été de reconnaitre où nous avions eu tort. Et comme pour un alcoolique, la première étape est bien d’admettre que vous avez un problème."
Y a-t-il du soulagement ? "Nous nous sommes remis d’un des pires débuts de saison de ma carrière. Alors pour le moment nous ne sommes pas mal mais "soulagement", ce n’est pas le bon mot. Nous devons continuer à développer si nous voulons gagner ce championnat."