Max Verstappen a souvent été encensé l’année dernière pour son pilotage et notamment pour ses dépassements incroyables, ce qui n’a pas empêché le Hollandais de commettre de grosses erreurs comme à Monaco, lorsqu’il a touché Romain Grosjean au freinage de Sainte Dévote.
Les qualités de Verstappen ont été d’autant plus mises en avant que sa Toro Rosso n’était pas équipée du moteur le plus puissant du plateau (le V6 Renault), loin de là.
James Key, le directeur technique, apporte un nouvel éclairage sur le sujet.
"Pour être honnête, quand vous avez un déficit de vitesse de pointe il faut être assez inventif dans votre façon de dépasser. Nous avons donc étudié cela, en analysant les meilleurs endroits selon les circonstances. Comment gérer le moteur à ce moment-là pour que ça passe ? Comment définir la stratégie afin d’éviter le trafic et, lorsque nous sommes dedans, que faire ?"
"Il faut donc penser un peu différemment mais tout ne peut être prévu à l’avance. Il faut en discuter avant la course. Cela a probablement aidé un peu Max dans ses choix en piste," ajoute Key.
"Bien entendu, c’est aussi grâce à son talent, parce qu’il a réussi beaucoup de dépassements que l’on ne pensait pas possibles ! On se disait ’Mon Dieu, en temps normal, personne ne tenterait ça’. Mais ce qui était bien pour nous, c’est qu’il avait la confiance nécessaire dans sa voiture pour le faire."
"Dépasser à l’intérieur et à l’extérieur de Blanchimomt à Spa prouve aussi que la voiture fonctionnait bien. C’est une combinaison de plusieurs facteurs," conclut Key.