Toro Rosso paraît actuellement en délicatesse sur le développement de sa monoplace. La petite Scuderia souffre évidemment de son V6 Ferrari 2015 qui est gelé depuis le début de la saison, et qui n’évoluera pas d’ici la fin de l’année.
Ce manque d’évolutions moteur perturbe l’ensemble du développement de la monoplace comme ses performances en piste. Ainsi, à Hockenheim, Toro Rosso n’a jamais pu lutter pour les points, ce que James Key explique simplement : « Nous savions qu’il y avait deux éléments à Hockenheim qui ne nous conviendraient pas comme à d’autres équipes et en tout premier lieu la longue ligne droite, où nous dépendons de la puissance moteur. Les équipes qui roulent avec des moteurs en spécification 2016 se sont plutôt bien comporté ces quelques dernières courses, comme nous avons pu le voir très clairement sur une piste comme celle-ci. »
Toro Rosso poursuit néanmoins son développement châssis, même si les résultats ne sont pas flagrants : « Nous avions amené une nouvelle évolution aéro pour cette course, qui a correctement fonctionné » a poursuivi James Key. « Nous espérons en tirer plus dans les prochaines courses ; durant le week-end, nous avons continué à en apprendre plus sur cette évolution et ses éléments les plus importants ont semblé faire ce qu’ils devaient faire. »
James Key espère forcément que le développement aérodynamqiue permettra de masquer les inévitables limites du moteur : « Nous allons nous asseoir maintenant avant la pause et avancer prudemment sur un plan pour bien aborder la dernière partie de la saison. Nous avons encore quelques développements pour la voiture à venir. Nous devons nous assurer de remédier aux problèmes que nous avons connus à Hockenheim. Nous avons aussi besoin de faire un meilleur travail pour compenser les quelques faiblesses de la voiture ».
L’an prochain, Toro Rosso reviendra heureusement à une spécification 2017 avec l’unité de puissance Renault.