En 2014 comme en 2015, Toro Rosso était resté fidèle à Renault. Déçue néanmoins par les performances de l’unité de puissance tricolore, la petite Scuderia avait opté pour un V6 Ferrari en 2016. Cette association n’a pas duré : Toro Rosso, l’an prochain, retrouvera un moteur Renault.
James Key, le directeur technique de Toro Rosso, a donc pu découvrir les changements effectués en deux ans sur le bloc tricolore. Et à l’entendre, l’évolution est spectaculaire.
« Je pense qu’ils sont passés d’une situation délicate à une approche plus cohérente et robuste. Ils ont définitivement fait des progrès très réels. L’architecture de l’unité de puissance est différente, il y a une installation bien plus compacte maintenant. Le feedback et les informations que nous obtenons de l’unité de puissance sont positifs et tous bien assimilés. Nous travaillons très bien à leurs côtés. Donc je pense qu’ils ont vraiment changé d’approche depuis l’an dernier, et que cette tendance, que nous pouvons voir en ce moment, est toujours d’actualité. »
L’an dernier, Toro Rosso avait pâti de n’avoir qu’un V6 Ferrari 2015 dont le développement était gelé. Mais cette année, avec les progrès de Renault, James Key espère bien atteindre l’objectif sempiternel de l’écurie : devenir la 5e force du plateau.
« La bonne nouvelle est que nous aurons le moteur le plus compétitif que nous ayons jamais eu avec Renault [depuis 2014]. Renault a l’air bien plus fort qu’en 2015, et il ne fait pas de doute que le développement du moteur se passera bien. »
« Nous avons deux pilotes que nous connaissons bien [Kvyat et Sainz], donc ils savent ce qu’ils doivent faire, donc il ne faudra pas passer du temps à former les pilotes cette année. C’est maintenant vraiment à nous de construire un châssis aussi compétitif que possible. »