Toto Wolff a commencé sa pause estivale en retournant à l’hôpital, à la suite de sa chute à vélo avant le Grand Prix de Hongrie, qui lui a valu une triple fracture au coude, poignet et clavicule.
L’Autrichien de 42 ans avait déjà été opéré et s’était fait poser des vis mais la semaine passée, alors qu’il devait se rendre à Londres pour la réunion sur la popularité de la F1, il a dû retourner à l’hôpital.
"Après la course à Budapest, j’ai soudainement eu de la fièvre et j’ai dû retourner à la clinique," indique Wolff, qui ajoute que les docteurs lui ont ordonné de couper son téléphone portable pendant 48 heures au moins. "Je devais juste me reposer pour de bon pour éviter de nouvelles inflammations de mes blessures."
Wolff est désolé que la réunion n’ait pu se tenir mais il n’en fait pas une montagne non plus.
"Nous n’avons pas besoin d’une révolution non plus, mais d’une évolution. Ce n’est parce que les tribunes étaient vides à Hockenheim que le sport est devenu mauvais. Je ne supporte d’ailleurs plus ces critiques constantes de la F1. C’est injuste."
L’Autrichien souligne plutôt les points d’intérêt de ce championnat, et ils ne manquent pas.
"Il n’y a jamais eu autant de dépassements ces dernières années que lors des 20 années précédentes. Nous avons Alonso, qui maintient Ferrari parmi les meilleurs et on se demande si Ferrari ne va pas virer Raikkonen. Nous avons Red Bull et Vettel dans une lutte désespérée pour revenir au sommet après 4 titres. Nous avons nous-mêmes deux pilotes qui se battent pour le titre, et cela de manière totalement libre."