Toto Wolff peut avoir le sourire, Mercedes a signé un doublé inattendu à Silverstone et repart en position de force avant la dernière course de la première partie de saison, prévue en Hongrie dans deux semaines. Lewis Hamilton a comblé quasiment l’intégralité de son retard et Ferrari décroche au classement des constructeurs.
"Il a fallu beaucoup de malchance pour Ferrari et au final, beaucoup de chance de notre côté" reconnaît Wolff. "Nous avions des performances solides et nous avons eu pas mal de malchance cette année avec l’appuie-tête notamment. A la fin de l’année, tout s’équilibre".
"Lewis nous a prévenu des cloques sur ses pneus. C’était bizarre que trois voitures souffrent de cloques qui ont fait crever les pneus. On tire le maximum de performance possible et parfois, ça se passe mal. Valtteri connaissait la fenêtre de température à viser et même quand il a vu Sebastian, il ne s’en est pas trop rapproché afin de ne pas excéder cette cible".
Wolff glisse donc subtilement qu’il ne s’agissait pas que de chance : "La chance, ou l’intelligence, joue son rôle. Il faut tirer de la performance mais ne pas aller trop loin comme nous l’avons peut-être fait il y a quelques semaines, je pense que nous devons avoir le bon équilibre entre les circuits urbains et les circuits traditionnels comme Silverstone".
Wolff, à la manière de son pilote, remet les pendules à l’heure en revenant sur le procès d’intention qui a été fait à Hamilton cette semaine après son absence à l’événement londonien.
"Je ne peux pas comprendre pourquoi vous avez besoin de détruire l’image du héros avant sa course à domicile avec un non-sens qui n’était même pas vrai. Certains médias s’en sont pris à lui sans raison et la conséquence est celle-ci : il en ressort plus fort".