Robert Kubica s’est encore illustré aujourd’hui au volant de sa Renault R30, sur le circuit de Yeongam. Deuxième temps de la libre 1, il finit 4ème dans la libre 2. De bon augure pour la suite du week-end après un rendez-vous manqué au Japon.
"Au début de la journée, la piste était très glissante et nous nous y attendions car le tarmac était neuf et personne n’y avait roulé avant. Son évolution a été importante, cependant, et la piste était meilleure à chaque run. A la fin de l’après-midi, les conditions étaient alors plutôt bonnes. Nous avons testé plusieurs choses lors des deux séances et il nous faut maintenant décider de la meilleure manière de poursuivre le week-end, tout en essayant d’extraire encore un peu plus de la monoplace," commente Kubica.
Aujourd’hui Vitaly Petrov était à égalité avec tous ses collègues puisqu’ils découvraient tous cette nouvelle piste. Il a fini avec un bon huitième chrono.
"La piste était très sale aujourd’hui, ce matin comme cet après-midi, mais elle s’est constamment améliorée. Nous apprenons encore à l’apprivoiser et il n’a pas été facile de trouver l’adhérence, tout comme un bon set-up. Le circuit est agréable, la surface très plane, et la course promet d’être intéressante car la dégradation des pneumatiques semble importante. Il nous reste beaucoup de travail mais notre rythme n’est pas mauvais et nous devrons continuer à travailler de la même manière demain," déclare le Russe.
Alan, comment s’est passée la première journée de l’équipe en Corée ?
Les deux voitures ont connu une journée assez sereine. Nous avons accompli notre programme technique et avons roulé un peu plus que d’habitude en première séance parce qu’il s’agit d’un nouveau circuit. D’une manière générale, nous sommes satisfaits de ce premier contact, de notre compétitivité, et du travail réalisé.
Parlez-nous des conditions de piste…
Le circuit était très glissant en matinée mais il s’est amélioré très progressivement pendant la journée et gagnait en adhérence à chaque tour.
Quels défis cette évolution permanente présente-t-elle ?
C’est un peu comme à Monaco, lorsque la piste change en permanence. Il est difficile d’effectuer des comparaisons techniques car, quoi que vous fassiez, le circuit est plus rapide à chaque fois. Il faut donc prendre ce paramètre en compte. Pour les qualifications, nous pouvons tenter d’établir le temps réalisable, mais il faudra aussi travailler avec les conditions de piste car elles conditionnent le niveau d’adhérence.
De quelle manière pouvez-vous juger la compétitivité de l’équipe ici ?
Il est toujours difficile de savoir où vous situer un vendredi, mais nous avons une idée assez claire de notre rythme par rapport à celui de nos rivaux. Nous sommes plutôt contents de notre journée.