En Italie, certains n’ont pas beaucoup apprécié la pénalité infligée à Fernando Alonso hier à Silverstone, et c’est notamment le cas de Umberto Zapelloni, journaliste de la Gazzetta dello Sport.
"On pourrait penser qu’il y a une justice sportive à deux vitesses et qu’elle sanctionne toujours dans le même sens. Bien sûr le règlement a été respecté, mais il reste le soupçon que trop souvent, lorsqu’il y a des zones grises qui prêtent à interprétation, cela dépend de la personne qui est sous le coup d’une sanction," écrit Zapelloni.
"Le drive-through infligé à Alonso, alors que Kubica avait déjà abandonné et que Ferrari avait fait plusieurs demandes pour savoir ce qu’il y avait lieu de faire, ressemble à une blague et à quelque chose de très suspect," peut-on encore lire dans Il Giornale.
Dans le journal espagnol Marca, on fait remarquer que la sanction a été infligée à Alonso dès l’intervention de la voiture de sécurité. "Des esprits mal tournés pourraient imaginer qu’ils ont attendu avant d’infliger cette sanction à Fernando afin que cela le pénalise un maximum."
Le journal espagnol AS affirme que la sanction est apparue "disproportionnée et injuste." Dans la presse anglaise, cela a aussi fait tiquer certains. Le Guardian écrit notamment que cette sanction a été "trop sévère".