Jarno Trulli se souviendra longtemps de ce Grand Prix du Canada, mais pas vraiment de sa propre course puisqu’il a terminé à la 16e place à un tour du vainqueur.
"Le Grand Prix du Canada a été fou," déclare Trulli dans sa chronique de la Republica. "Il restera dans l’histoire de la F1 comme l’un des plus fous, mais je crois que les gens se sont divertis. L’émotion et les coups de théâtre n’ont pas manqué. Les gens sont probablement restés scotchés à la télévision et je ne vois pas ce qu’on pourrait demander de plus."
"Pour commencer, le circuit de Montréal est déjà difficile. C’est un tracé sur lequel il est très facile de faire une erreur. Il arrive toujours quelque chose à Montréal et la pluie n’a fait que renforcer cette tendance. Prenons par exemple l’incident entre Button et Hamilton. Ils sont équipiers et je crois qu’en temps normal cela ne serait jamais arrivé, mais avec cette pluie on n’y voyait rien. Il y avait trop d’eau pour comprendre où nous étions et où étaient les autres," poursuit-il.
Trulli pense donc que la FIA a pris la bonne décision en interrompant la course pendant plus de deux heures, le temps que la pluie s’arrête de tomber.
"Selon moi, nous pouvons applaudir la décision de la FIA. Elle ne s’est trompée dans aucune de ses décisions, je suis d’accord avec tout. Le départ derrière la voiture de sécurité, l’intervention de la voiture de sécurité lorsqu’il y avait des débris sur la piste ou des voitures à évacuer et enfin l’interruption de la course avec un drapeau rouge lorsque la situation était trop dangereuse et enfin le nouveau départ après deux heures d’interruption... tout était bien," affirme Jarno Trulli.
Vettel a cédé la victoire à Button dans le dernier tour, mais Trulli pense que ce n’est qu’un détail. A Montréal, c’est Vettel qui a fait la bonne affaire du week-end.
"Il a fait une erreur et il termine cette course à la deuxième place. Désormais, Vettel peut se contenter de terminer toutes les courses à la deuxième place. Il a peut-être fait une erreur à Montréal, mais quelle importance, puisqu’il a pris une option sur le titre ? Sa voiture est une machine de guerre et Vettel est un phénomène," conclut le pilote italien.