Le trafic, et les problèmes qu’il pourrait engendrer en qualification, continue de faire parler de lui.
Jarno Trulli est revenu à la charge, jeudi, en prenant le contre-pied de la plupart de ses camarades et prévenant qu’il ne voulait entendre personne se plaindre après la qualification.
« Je serais très en colère si quelqu’un venait se plaindre après la qualification », a-t-il déclaré à nos confrères d’Autosport. « Les équipes ont eu largement le temps pour réfléchir à ce qu’il fallait faire et n’ont pas trouvé de solution. Je pense que personne ne peut se plaindre maintenant. »
Les équipes ont bien tenté de trouver une alternative, afin que personne ne soit pénalisé, et envisagé la possibilité de diviser la séance de qualification, mais cette solution devait être votée à l’unanimité pour être validée… au moins une équipe - le team Lotus pour lequel Trulli roule - s’y est opposée.
L’Italien estime également que les autres pilotes, et leurs équipes, en ont un peu trop fait. Pour lui, la situation ne devrait pas être plus problématique que les années précédentes et chacun devrait réussir à boucler le tour rapide dont il a besoin en Q1.
« C’est Monaco, c’est toujours difficile et le trafic sera aussi gênant que d’habitude. Mais je ne vois pas de problème majeur. Certaines voitures sont beaucoup plus rapides que nous, mais la séance dure 20 minutes. Les équipes de tête, qui sont celles qui se plaignent le plus, n’ont besoin que d’un seul tour pour rester devant nous. Je ne pense pas que ce soit un problème », terminait Trulli.