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Un Grand Prix de F1 vu de l’intérieur (3ème partie)

Les communications radio entre pilotes et ingénieurs

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Alors que nous n’avons que les images pour nous donner une représentation plus ou moins fidèle de ce que nous voyons, et parfois l’une ou l’autre phrase entendue à la radio, on peut se rendre compte en lisant les transcriptions des communications entre pilotes et ingénieurs que les courses ne sont pas seulement faites de pilotage.

Il y a bien évidemment la stratégie et les réglages, modifiables en temps réel, tout comme il y a des dialogues surprenants, ou l’ingénieur prend parfois le rôle de psychologue pour aider son pilote à rester calme ou concentré. La majeure partie est évidemment technique, mais ces conversations sont adaptées également au déroulement de la course.

Le dernier Grand Prix, en Belgique, n’a pas dérogé à la règle et a amené son lot de phrases ou de questions et réponses amusantes voire insolites.

Partie 3 - Les derniers tours

Une fois son arrêt effectué, Vettel reçoit la consigne de se créer un bon écart en cas d’apparition de la pluie. Alors que McLaren ne voulait plus arrêter Button, l’écurie préfère privilégier le rythme en piste et le communique à son pilote : « Il reste 12 tours, on pense revenir au Plan A. - Pas de souci pour moi » confirme le pilote.

Sauber décide alors de ne pas arrêter Nico Hulkenberg, jugeant son rythme assez bon pour qu’un arrêt soit plus négatif que positif. « Il ne restera rien de mes pneus à la fin » s’inquiète l’Allemand en réponse.

« Cinq tours Mark, tente d’aller chercher Rosberg ». Alors que Webber se fait encourager par son ingénieur, Vettel reçoit un message inverse au tour suivant : « Tu as 15 secondes d’avance sur Alonso. Fais attention à rester concentré sur la voiture et sur toi d’accord ? Rappelle-toi d’être prudent avec les bords de piste quand tu freines ». Des dernières consignes importantes car Rocquelin sait que son pilote a tendance à s’impatienter lors des fins de courses et à perdre un peu de son calme.

Guillaume Rocquelin continue une véritable gestion psychologique de Sebastian Vettel jusqu’à la fin, un encadrement dont l’Allemand a besoin pour ne pas perdre les courses qui lui sont acquises. « Dernier tour Sebastian, termine la course, reste loin des vibreurs ».

Sebastian Vettel ne fera pas d’erreur jusqu’à la fin, et en plus des félicitations de son ingénieur, c’est Christian Horner qui prend la parole pour délivrer le message de victoire : « Fantastique Sebastian, tu as gagné le Grand Prix de Belgique ! Un pilotage brillant, bravo, c’est une grande performance ! »

« Bravo les gars, bravo ! Merci, la voiture était absolument fantastique. Merci beaucoup, c’était super à conduire, incroyable. Merci » s’exclame quant à lui le vainqueur de la course. Guillaume Rocquelin y va toutefois de son dernier conseil avant le retour dans le parc fermé : « Tu feras attention dans la voie des stands, il y a un paquet de monde et personne ne fait attention ».

Tout comme chez Red Bull, Ross Brawn intervient pour féliciter personnellement ses pilotes, auteurs d’une très belle performance : « Lewis, c’est Ross. Beau pilotage aujourd’hui. On n’avait pas la voiture que nous espérions. Très très bien piloté, tu as fait le maximum avec ce qu’on avait ». Et de changer de canal radio : « Beau pilotage Nico, on n’avait pas la voiture que nous espérions, tu ramènes des points très importants, bravo ».

Dans le camp des battus, Romain Grosjean regrette l’absence de rythme suite à la stratégie manquée de son équipe. Nico Hulkenberg est quant à lui très direct sur la course qu’il vient de vivre : « Mon Dieu, je ne sais pas ce qu’avait la voiture mais rien n’allait. L’équilibre était très mauvais, il y avait autant de sous-virage que de survirage. C’est très difficile ». Marco Schupbach, son ingénieur, s’en excuse au nom de l’équipe : « Oui nous étions trop lents. Désolé pour cela, et désolé pour l’arrêt aux stands raté. N’oublie pas de couper le moteur ».

Au fur et à mesure que les voitures rentrent au parc fermé, les communications cessent, mais un autre travail commence pour tout ce petit monde. Les pilotes et leurs ingénieurs auront de nombreux débriefings à faire pendant que les employés rempliront les tâches nécessaires au départ des équipes. Une partie de l’envers du décor qui n’est pas visible du grand public, à l’image de ces nombreuses communications entre les pilotes et leur équipe dont une infime partie est diffusée lors des retransmissions, mais dont l’importance est on ne peut plus prépondérante.

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