L’arrivée de Liberty Media à la tête de la Formule 1 semble être une bonne nouvelle pour les courses historiques en Europe.
Hier, Chase Carey et Ross Brawn ont tous les deux affirmé que préserver ce qui a fait la fondation de la Formule 1, les Grands Prix en Europe de l’Ouest, était essentiel pour la croissance du sport. Que ces pays servaient de modèle pour en attirer d’autres au calendrier.
Après avoir rassuré sur l’avenir du Grand Prix de Grande-Bretagne (mais pas forcément à Silverstone), Liberty va-t-elle en faire de même pour l’Allemagne ?
Le pays de Mercedes, Sebastian Vettel et Nico Hulkenberg, entre autres, n’aura pas de Grand Prix cette année encore.
"J’ai bien entendu que les nouveaux propriétaires de la Formule 1 attachaient une grande importance à la tradition. Alors, à ce sujet, j’attends de bonnes discussions pour la période qui commencera en 2019," déclare le directeur du circuit d’Hockenheim, Georg Seiler.
Hockenheim a, en effet, une dernière édition à son contrat actuel, l’édition 2018.
Et le Nurburgring ne souhaite pas être exclu des négociations, malgré sa situation financière toujours très délicate.
"Nous sommes toujours prêts à héberger le Grand Prix d’Allemagne au Nurburgring," indique le nouveau manager du circuit, Mirco Markfort.
Quoi qu’il arrive, Ross Brawn exclut un ajout de l’Allemagne au calendrier 2017 à la dernière minute, après le départ de Bernie Ecclestone.
"Pas à ma connaissance. Je ne pense pas qu’il y aura le moindre changement. Ce que je peux dire c’est que l’Allemagne est une course traditionnelle et nous voulons protéger ce qui a fait l’héritage de la Formule 1. C’est l’une des forces de notre sport."