La pluie fut si intense hier à Monza que les qualifications du GP3 et de la Porsche Supercup furent tout simplement annulées. Cela affectait également la Formule 1, lors de la troisième séance libre et des essais qualificatifs, qui furent interrompus dès la Q1, avec 13 minutes restantes à disputer. Après plusieurs délais successifs de quinze minutes, c’est avec deux heures de retard que les essais qualificatifs reprenaient, avec une pluie un peu moins intense.
La séance se disputait donc en pneus pluie « intermédiaires » durant la première partie de la Q1, puis en « intermédiaires » et en « pluie », après que les précipitations se soient intensifiées en Q2 et en Q3. C’est Lewis Hamilton, le pilote Mercedes qui s’imposait in extremis, signant la 69e pole position de sa carrière, record absolu dans l’histoire de la discipline.
Règlementairement, puisque la séance fut qualifiée par la direction de course de « wet » (pluie), les dix premiers sur la grille ne seront pas contraints de s’élancer en course sur leurs meilleurs pneus de la Q2.
"Ces conditions extrêmes, avec de l’eau stagnante sur la piste n’est clairement pas ce que l’on pouvait espérer pour préparer ce Grand Prix. Pourtant, sur ce tracé de Monza qui demeure le plus rapide de la saison, en dépit de ces conditions terribles, certains pilotes ont franchi la barre des 300 km/h, même s’ils ne disposaient pas de suffisamment de virages pour chauffer leurs gommes," commente le responsable de Pirelli F1, Mario Isola.
"Heureusement, les prévisions font état d’une course sur piste sèche, ce qui devrait représenter un défi totalement différent de celui de ce samedi pour les équipes. Toutes devront s’appuyer sur les informations glanées vendredi, lors des premiers essais libres pour ce qui sera sans doute une course à un seul arrêt au stand. Mais avec ce niveau d’information parcellaire et un choix de gomme totalement libre sur la grille de départ, tous devront soigneusement surveiller la dégradation de leurs pneumatiques en cours d’épreuve."