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Un des Grands Prix les plus chauds de l’histoire ?

La canicule attendue en Hongrie

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La Formule 1 se prépare à l’une des courses les plus chaudes de l’histoire ce dimanche au Hungaroring, si ce n’est la course la plus chaude. La température de l’air pourrait dépasser les 40 degrés dimanche après-midi, des chaleurs aussi élevées étant rares en F1.

De telles conditions devraient être délicates à gérer notamment au niveau des pneus, mais également en termes de conditions physiques pour les pilotes qui devront parcourir 70 fois les 14 virages du circuit sous cette écrasante chaleur.

Le calendrier de la F1 est organisé de manière à éviter de rencontrer ce genre de conditions, c’est notamment pour cela que la manche d’Austin a été déplacée à novembre bien qu’initialement prévue en juin. C’est également pour cela que les manches du moyen orient sont placées en début et fin de saison.

Au-delà du résultat sportif, l’intérêt résidera également dans le potentiel record de chaleur rencontrée lors d’une course de Formule 1. Et dans tous les cas, de telles températures feront rentrer ce Grand Prix dans les cinq plus chauds de l’histoire. Petit rappel des autres courses sous une extrême chaleur :

Grand Prix d’Argentine 1955 à Buenos Aires

Première course de la saison 1955, remportée par le local Juan Manuel Fangio, cette course fut surnommée l’enfer argentin. Bien que la fiabilité des thermomètres de l’époque ne fût pas prouvée, les températures dans l’air furent enregistrées à 37 degrés, alors qu’elles atteignaient 52 sur la piste.

Les spectateurs assistèrent à des changements de pilotes, puisqu’à l’époque ce n’était pas interdit, et les pilotes rentrèrent régulièrement aux stands pour trouver de l’eau et de l’ombre. Seuls Roberto Mieres, pilote Maserati, et Fangio sur sa Mercedes, prirent part à l’intégralité de la course.

Grand Prix de France 1959 à Reims

Des conditions de pistes changeantes ainsi qu’une chaleur insoutenables furent au programme de cette course. Tony Brooks offrit à Reims la première victoire de l’année à Ferrari. Mais la course fut surtout marquée par la fonte du bitume liée à la chaleur.

Beaucoup de pilotes abandonnèrent suite à des coups de chaud ou à une déshydratation intense alors que d’autres furent piégés par la détérioration de la piste (une situation inverse au cas Pirelli, finalement…). A noter également que le pilote Masten Gregory fut victime d’une légère commotion après avoir été heurté par une pierre venant de la piste et jetée par la voiture d’un autre concurrent.

Grand Prix des Etats-Unis 1984 à Dallas

Un autre cas de bitume peu solide, mais ce coup-ci victime d’effritement et non de fonte ! De nouveau une course avec des températures atteignant les 40 degrés, mais le record de températures enregistrées sur la piste, Goodyear ayant mesurée 66 degrés au sol.

Une telle chaleur couplée à la contrainte du passage des Formule 1 rendit la piste friable, imposant aux pilotes de lutter pour ne pas se faire piéger plutôt que de réellement chercher la performance.

Keke Rosberg remporta ce Grand Prix, bien aidé par un système de cagoule réfrigérante commandée avec une anticipation pertinente par son équipe Williams. D’autres pilotes aussi affutés furent-ils, comme par exemple Ayrton Senna, souffrirent d’épuisement. Ses mécaniciens avaient essayés d’endiguer le phénomène tant bien que mal en versant des glaçons dans sa combinaison.

Grand Prix du Bahrein 2005 à Sakhir

Sans contestation la course la plus chaude de la F1 actuelle, puisque la température minimum enregistrée pendant la course était de 41.9 degrés. La chaleur fit des ravages sur les pilotes et les voitures, causant d’importants soucis aux ingénieurs pneumatiques et moteurs.

Nick Heidfeld fut le seul à arriver à Bahrein avec un moteur déjà utilisé la semaine d’avant. Une stratégie peu payante puisque sa Williams BMW ne tint pas le choc. La forme physique des pilotes ainsi que les études faites sur les circuits récents, et spécialement dans cette région du globe, évita tout problème de malaises ou de dégradation du bitume. La course fut remportée par Fernando Alonso.

Le Grand Prix de Hongrie 2013 à Budapest pourrait donc rejoindre ces quatre courses historiques au rang des Grands Prix les plus chauds de l’histoire. Et même si l’on n’attend pas une course folklorique pour autant, rien ne dit que le rôle des pneumatiques ne sera pas prépondérant ce dimanche.

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