Charlie Whiting, directeur de course de la F1, admet être conscient que les pneus actuels ne sont pas propices au spectacle. C’est une partie du problème à résoudre, en plus d’une remise en cause des ailerons des monoplaces, dès l’année prochaine.
Soit ils durent trop longtemps, soit ils s’effondrent. Mais les gommes proposées ne permettent pas une kyrielle de stratégies différentes, comme on a pu le constater à Singapour.
Et sur un circuit où on ne peut pas dépasser, avoir la même stratégie (de manière forcée) que ses camarades, c’est l’assurance d’une procession en course.
"Les pneus, c’est un sujet énorme, en fait. Il faut des pneus rapides, des performances ultimes, mais cela dépend aussi beaucoup de la surface de la piste," confie le Britannique.
"C’est un sujet très complexe parce que nous devons trouver des solutions. Nous devons essayer d’en discuter avec Pirelli, nous devons essayer de déterminer quelles sont les meilleures surfaces des pistes pour courir et pour les pneus, et essayer d’adapter les pneus aux pistes. Mais c’est très, très dur."