Le journal allemand Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung a rapporté la déclaration d’un patron d’équipe, qui a souhaité conserver l’anonymat, concernant le soi-disant caractère écologique du KERS, le système de récupération de l’énergie cinétique au freinage.
"Cela nous donne une image écolo mais en réalité le KERS est uniquement utilisé en phase d’accélération et ajoute du poids à la voiture. Au final la consommation d’essence est plus élevée," déclare ce patron d’équipe.
Il y a aussi la face cachée du KERS : une quantité incroyable de batteries, composées de produits hautement toxiques, changées à chaque Grand Prix. "On ne mentionne pas ce que deviennent ces batteries (en termes de recyclage)..." ajoute-t-il.
La FIA est consciente que le système actuel est trop limité pour que les gains soient réels. En 2013 le KERS devrait voir sa puissance et son temps d’action (capacité) nettement augmenté, pour accompagner les 4 cylindres turbo. Il n’est pas impossible qu’une règle impose aussi aux équipes un nombre de batteries limitées pour la durée de la saison, afin de résoudre le problème du recyclage.