Depuis l’implosion de la FOTA il y a quelques mois, nous n’avions plus eu de nouvelles sur les avancées entre les équipes, qui continuent à discuter entre elles, des méthodes à employer pour continuer à diminuer les coûts en Formule 1.
Le nouvel accord RRA étant tombé à l’eau, les douze équipes ont choisi de reprendre une voie qui avait été initiée par Mosley et avait provoqué, à l’époque, la fureur des équipes : un plafond budgétaire commun.
Dix des douze équipes sont aujourd’hui d’accord pour inscrire la réduction des coûts en Formule 1 dans le règlement sportif de la FIA. Seules Red Bull et Toro Rosso s’y opposent encore mais la majorité est suffisante pour réussir à l’imposer.
Et parmi ces 10 équipes, neuf (sauf Ferrari a priori) sont d’accord pour que cela se traduise par une limite de budget. La limite discutée se ferait toujours hors salaire des pilotes. Pour 2013 elle serait fixée à 170 millions d’euros, un budget très confortable que peu d’équipes atteignent (McLaren, Ferrari et Red Bull) avant de décroître progressivement de 10 millions d’euros par an pour atteindre les 100 millions à l’horizon 2020.
Christian Horner, un des dissidents, admet que "les coûts pour être compétitif en Formule 1 sont trop élevés pour le moment et je pense que personne ne discutera cela. Le débat c’est comment nous arriverons à les diminuer."
Red Bull a toujours peur que beaucoup de coûts de développements soient cachés par les constructeurs dans les comptes de leur activité automobile et non de leur équipe, comme le KERS par exemple, qui peut servir à des voitures de série. Ce serait un gros avantage pour Mercedes et Ferrari, les deux seuls constructeurs à financer directement leur propre équipe.