Avant le début de saison, nombre de personnalités du paddock craignaient que le nouveau règlement ne réduise de façon drastique le nombre de dépassements en piste. Ces inquiétudes ont été en partie balayées cette saison.
Après une course aux allures de procession en Australie, la situation est revenue à la normale en Chine et à Bahreïn, avec des épreuves bien plus animées, notamment à l’avant du peloton. Néanmoins, dimanche, en Russie, il n’y a eu… qu’un seul dépassement (au lieu de 29 en 2016). Le fameux Grand Prix des Etats-Unis 2005 à Indianapolis, où seulement six voitures avaient pris le départ, avait été plus généreux en la matière !
Alors, faut-il, oui ou non, s’inquiéter pour le manque de spectacle en F1 ? Ou bien est-ce le circuit plutôt que le règlement qui détermine le tout ?
Pour Sebastian Vettel, d’une manière générale, « il est difficile de dépasser, disons-le comme ça. ». Et le pilote Ferrari de préciser sa pensée : « Derrière un concurrent, vous perdez l’équilibre de votre voiture, la voiture glisse et vous perdez du terrain. »
Valtteri Bottas, qui a mené le Grand Prix de Russie quasiment tout le dimanche, avait tout de même dû batailler dans le peloton en Chine. Il confirme les propos de son homologue allemand.
« En essayant de dépasser avec ces nouvelles voitures, nous perdons définitivement plus d’appui. »
Néanmoins, la FIA, au cours d’une réunion technique en Russie, serait apparue satisfaite du spectacle actuel en F1 et notamment des manœuvres de dépassement en 2017. Par conséquent, l’instance régulatrice aurait décidé de ne pas modifier les zones DRS pour le reste de la saison.