Renault F1 travaille activement avec Red Bull Racing pour faire évoluer au maximum son V6 turbo hybride pour l’année prochaine. Cet hiver, le moteur français sera profondément transformé, à hauteur de 48% des pièces comme le permet le règlement.
Dans ces changements, verrons-nous un turbo à la sauce Mercedes ? La partie échappement sera-t-elle séparée de la partie compression ? Renault F1 avait admis pendant la saison y avoir pensé lors du développement de son premier V6 turbo mais n’avait pas été plus loin...
"Nous pouvons le faire mais je ne vais pas vous le dire maintenant," répond en souriant Rémi Taffin, le responsable des opérations en piste.
"Ce n’est toutefois pas un facteur majeur pour la performance," ajoute le Français.
Cyril Abiteboul, le directeur de Renault Sport F1, avait admis il y a quelques jours que "l’ensemble de nos progrès ne trouve pas leur origine dans un seul domaine mais plutôt dans le développement d’une multitude de composants qui nous a finalement permis de fournir un bien meilleur groupe propulseur par rapport à celui lancé lors des essais hivernaux en janvier dernier."
Abiteboul a bien conscience que le V6 turbo allemand est l’exemple à suivre.
"Mercedes a placé la barre très haut cette saison, notamment en ce qui concerne la coopération harmonieuse entre leur équipe « moteur » et leur département « châssis ». Nous souhaitons les féliciter pour cet excellent travail. Nul doute que celui-ci découle des années d’efforts accomplis dans les usines de Brackley et Brixworth."