Après avoir découvert les coulisses d’un vendredi de Grand Prix avec Jenson Button, place désormais à la journée du samedi : où il est question d’essais libres et bien sûr, de qualifications.
« L’état d’esprit le samedi matin est le même que le vendredi. Bien sûr, le samedi après-midi est probablement le moment avec le plus de pression dans une voiture de course : c’est la qualification. Le samedi matin cependant, vous roulez une nouvelle fois pour remplir le programme standard, pour ressentir comment se comporte la voiture et pour voir comment le circuit a évolué durant la nuit. »
« Vous avez bien sûr besoin de vous adapter aux conditions, mais vous avez aussi besoin de vous rappeler qu’il va probablement faire 10 degrés plus chaud en qualification, donc c’est important de ne pas s’inquiéter si votre ressenti est différent du vendredi. Il y tant de choses qui passent par la tête, et vous avez simplement besoin d’essayer de rester détendu. Fernando et moi avons beaucoup d’expérience, donc c’est véritablement plus facile. »
« La qualification, ce n’est plus un tour en mode « banzaï » comme par le passé. La principale différence entre les écuries de pointe et les équipes comme nous, qui sont plus bas sur la grille, c’est que chaque tour compte pour la qualification. »
« Notre premier tour compte toujours – s’il se passe parfaitement, vous vous qualifierez en Q2 et vous n’aurez plus besoin de faire un second relais en Q1. Cela signifie que vous avez économisé un train de pneus, ce qui rend la Q2 plus facile et aide à passer en Q3. Tout se passe mieux et chaque tour doit payer, ce qui est très différent de l’approche des trois écuries de pointe [Red Bull, Ferrari, Mercedes]. »
« Je prends plaisir à conduire la voiture le plus souvent avec peu d’essence. C’est léger. 120 kilos plus lourd qu’il y a dix ans, mais toujours léger. Et vous avez alors une adhérence maximum : vous avez le moins d’essence, et le mode moteur le plus rapide. C’est la F1 à son meilleur, et c’est ce que nous aimons comme pilotes ».