Max Verstappen s’est défendu d’avoir réfléchi à arrêter sa voiture à un endroit qui provoquerait une voiture de sécurité virtuelle mais a simplement obéi à un ordre intimé par son équipe. Le Néerlandais a essayé de ramener sa voiture au garage avant de l’arrêter en bord de piste près d’un espace où il n’y a pas de rails, mais les commissaires n’ont pas pu la ramener en marche arrière à cause du problème sur la boîte de vitesses".
"J’aurais pu mieux la garer mais l’équipe m’a demandé de continuer, ils m’ont dit qu’il y avait un problème sérieux" explique Verstappen. "Et à un moment ils m’ont dit ’Ok Max, arrête la voiture’. J’étais au point mort mais la voiture était bloquée. On peut normalement appuyer sur un bouton qui est en haut de la voiture mais ça n’a pas fonctionné, c’est pour cela que la voiture de sécurité virtuelle est sortie, sinon on aurait pu la mettre facilement derrière les rails".
Il s’était d’abord fait remarquer en course en répondant à la radio qu’il n’était pas là pour terminer quatrième lorsqu’on lui a demandé de surveiller ses pneus : "En tant que pilote, on veut toujours aller au plus haut et c’est pour cela que j’ai dépassé Kimi. Quand je suis arrivé derrière Nico, j’avais du mal à me rapprocher, il était également dans le sillage de Daniel. On reste coincé derrière et on n’arrive pas à faire sa propre course, donc j’ai décroché un peu pour économiser les gommes et ça a fonctionné".
Juste avant son problème mécanique, il s’était arrêté sans que ses mécaniciens soient prêts, lui faisant perdre un temps précieux avant de changer ses gommes. Le jeune pilote reconnaît que l’erreur vient de lui.
"Ils m’ont dit d’attaquer au tour précédent et j’ai pensé que c’était une indication me disant qu’il fallait que je m’arrête. Je suis entré dans la voie des stands à la fin du tour et j’ai réalisé qu’ils ne m’avaient pas demandé de m’arrêter. C’était entièrement de ma faute et ce n’était pas malin, mais ça n’a finalement rien changé au résultat".