Créée sur les cendres de Virgin Racing, elle-même rebaptisée après avoir racheté l’équipe Manor, célèbre dans les catégories inférieures, Marussia a aujourd’hui marqué son empreinte en Formule 1 en inscrivant les premiers points de son histoire. Une petite frustration pèse toutefois après que Jules Bianchi a perdu la huitième place suite à la pénalité de cinq secondes infligée.
"La pénalité nous a rétrogradé derrière Grosjean mais nous sommes aux anges, après cinq longues années pour y arriver" déclarait un John Booth ravi après la course. "Nous pensions que la dixième place des constructeurs l’an dernier au Brésil était une grande fête, attendons ce soir !"
Le moment qui a ravi le directeur de l’équipe est le dépassement viril mais correct effectué par Bianchi sur Kobayashi : "Il y a toujours quelque chose de spécial ici, que ce soit un peu de pluie inattendue ou autre chose, mais nous avons capitalisé dessus parfaitement. Et la manoeuvre de dépassement de Jules sur Kobayashi était incroyable".
La pénalité de cinq secondes infligée sous forme de stop and go pendant un arrêt aux stands est une nouvelle règle cette année, et Graeme Lowdon, directeur sportif de Marussia, explique que l’équipe n’était pas certaine du règlement et a tenté de s’infliger la pénalité pendant la période de neutralisation, quitte à prendre une pénalité si ce n’était pas possible.
"C’était très difficile car nous prévoyions l’arrêt et d’un coup, il y a eu une voiture de sécurité et nous devions nous arrêter. Nous avons pris la pénalité quand même car les règles ne sont pas très claires, mais nous nous sommes dit que quitte à s’arrêter, nous devions prendre la pénalité et repartir car nous avons senti que cette course était une très bonne opportunité" conclut Lowdon.