Si la président brésilienne Dilma Rousseff est en passe de se voir destituée après ce qu’elle affirme être un coup d’état anti-démocratique, le président intérimaire Michel Temer n’emporte pas l’adhésion de ses concitoyens. En effet, l’homme d’état s’est fait copieusement huer lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Rio, au point de décider de ne pas se rendre à la cérémonie de clôture.
Et c’est dans cette ambiance de controverse que Felipe Nasr s’est rendu cette semaine dans son pays, en assurant toutefois que sa visite à Michel Temer n’avait rien de politique : « je ne suis pas venu lui apporter mon soutien, mais en tant que représentant du Brésil pour montrer ma volonté d’aider le pays. Je le représente quel que soit le parti ou les affinités. »
Nasr et son équipe Sauber sont cependant soutenus par Banco do Brasil, détenue en majorité par le gouvernement brésilien, mais le pilote a rétorqué que « les sponsors étaient essentiels pour tout athlète, en sports mécaniques ou ailleurs. »