Le bilan de Stoffel Vandoorne face à Fernando Alonso n’est clairement pas suffisant, selon McLaren en tout cas, pour envisager une titularisation du Belge pour 2019 dès maintenant.
La pression a été mise sur le Belge par Zak Brown ces derniers jours et par Gil de Ferran à Spa : Vandoorne va devoir hausser son niveau de jeu s’il ne veut pas être remplacé par un autre pilote. Lando Norris, Esteban Ocon et d’autres sont dans l’attente...
Vandoorne n’est pas aidé par la compétitivité de sa voiture, ni par sa fiabilité, comme hier.
Lorsque le journal L’Equipe lui demande si ce n’est pas trop dur d’avoir fait tous ces efforts pour arriver au top et se retrouver au pire moment de l’écurie mythique qu’est McLaren, il répond : "cela fait partie du sport" en soupirant.
"Je ne peste pas contre la malchance. Non, non. Surtout pas ! Je ne pense pas comme ça. Il y a beaucoup de pilotes qui rêveraient d’être à ma place même si les résultats ne sont pas ceux que l’on espérait. Il faut faire avec."
"Ce n’est pas facile. Nous sommes dans un environnement très individualiste et très concurrentiel. Il n’y a pas grand chose que je puisse changer. Je fais partie des vingt pilotes au départ, comme j’en rêvais petit."
Dans le journal belge la Dernière Heure, il se défend même face à ceux qui convoitent son baquer.
"Je suis meilleur que Lando et Esteban !" lance-t-il. "J’espère bien être en F1 l’an prochain, oui. En tout cas, je fais tout pour."
"J’ai vécu deux années très compliquées. On a passé des mauvais moments ensemble, mais j’ai toujours réussi à gérer. Les évènements ont rarement tourné en ma faveur, mais je suis toujours là, toujours très motivé. Après la pluie viennent les bons temps j’espère ! J’ai envie que l’aventure continue, car je suis convaincu que le pire est derrière et que l’on va connaître des jours meilleurs le team et moi."
"Je n’ai pas encore pu montrer ce que je vaux vraiment. Il est clair que tout serait plus facile avec une voiture compétitive. Le problème aujourd’hui est que l’on sait que la voiture n’est pas bonne. Et du coup, on ne prépare pas les week-ends de course."
"On fait des sortes de séances d’essais, on essaie d’améliorer l’auto, on expérimente des pièces pour l’année prochaine. Ce n’est pas l’idéal. Parfois, je dois tester telle pièce sans dépasser une certaine vitesse. Et puis on arrive en qualifs sans être vraiment prêt. Je ne peux pas réellement construire mon week-end."
"Et dans un tel contexte, l’expérience dont jouit Fernando fait une grande différence. Moi, je manque de rythme, de tours. Souvent je ne pousse pas réellement l’auto avant le samedi après-midi. Tout serait plus facile pour moi si c’était simple. Si on travaillait directement pour le Grand Prix."