Les journées se suivent et se ressemblent chez McLaren, avec de nombreux problèmes techniques qui empêchent les pilotes d’enchainer les tours au même rythme que les autres top teams.
De plus la performance du moteur Honda ne semble toujours pas être au rendez-vous, comme l’a sèchement lancé Fernando Alonso mercredi soir.
Ce sentiment de frustration, également visible chez Eric Boullier et Zak Brown, n’est pourtant pas le bienvenu selon Stoffel Vandoorne, qui était au volant hier.
"C’est même la dernière chose à avoir chez les pilotes : être frustré et ne rien faire. Il ne faut pas oublier que nous sommes McLaren, l’une des meilleures équipes. Elle a déjà su se relever de situations difficiles par le passé."
"Fernando et moi, nous parlons beaucoup. Nous sommes tombés d’accord sur le fait que nous ne pouvons pas rester sur un sentiment de frustration après ces essais. Nous devons travailler ensemble pour aller de l’avant et améliorer," ajoute le Belge.
De quoi renforcer les liens de solidarité entre eux ?
"Non je ne pense pas que notre relation a changé à la suite de cette situation. Nous ne sommes pas dans une position idéale, c’est clair, mais nous travaillons dur pour l’équipe."
"Notre style de pilotage est similaire, nous faisons les mêmes commentaires sur la voiture. C’est au moins une bonne chose pour le développement, pour qu’il aille dans la bonne direction."
Le problème est surtout du côté de la fiabilité pour le moment.
"Oui, j’aurais aimé faire plus de tours avant Melbourne mais, en F1, vous ne pouvez pas choisir. Il y a un nombre de journées de tests limité, c’est comme ça."
"Mais je me sens prêt, à 100%. J’ai préparé mon Grand Prix à Bahreïn l’an dernier à la dernière minute avec bien moins de préparation."
"J’ai confiance dans notre voiture, je peux attaquer comme je le souhaite avec. J’espère que nous aurons de nouvelles pièces à Melbourne, afin que nous progressions. Je reste très heureux de pouvoir enfin piloter une Formule 1 en tant que titulaire, la première fois pour une saison complète."
"Ok, nous avons des problèmes, mais cela n’a pas égratigné ma confiance."