Stoffel Vandoorne a semblé en difficulté depuis le début de saison face à Fernando Alonso, après avoir été constamment battu par l’Espagnol en qualifications. Il se défend toutefois et assure avoir progressé pour se rapprocher de son équipier.
"Je pense que les statistiques sont une chose, mais la réalité en est une autre" relativise le Belge. "Nous avons vécu plusieurs problèmes en début de saison lors des qualifications, avec de la malchance sur des choses que nous ne pouvions pas maîtriser."
"Parfois, nous avons été éliminés alors que sans ces soucis, nous aurions pu devancer Fernando. Je pense que l’écart entre nous est extrêmement faible. Parfois, la chance fait aussi pencher la balance. Je pense avoir montré à quel point nous sommes proches quand tout se passe bien."
Selon lui, le fait que McLaren se batte en fond de peloton n’aide en rien : "C’est difficile à dire. Je pense que beaucoup de choses en Formule 1 sont toujours un peu difficiles à percevoir. Je pense que si la voiture avait eu le niveau pour se battre pour la victoire, les choses auraient été différentes."
"Je pense que d’un côté, c’est un bonus d’avoir Fernando à côté de moi parce qu’il est une valeur connue dans le paddock. Tout le monde sait qu’il est l’un des meilleurs conducteurs du coin. Pour moi, la seule chose que je peux faire est d’être le plus près possible de lui."
La plus grande difficulté pour un jeune pilote qui était habitué à triompher en GP2 est de devoir, en adéquation avec le niveau de la voiture, se contenter d’un résultat moyen, quand rien de mieux n’est possible.
"Certains résultats sont prévisibles. Si rien ne se passe, si aucun incident ne se produit, un grand nombre de positions de la grille sont plus ou moins verrouillées par la hiérarchie entre les équipes. D’une certaine façon, c’est un peu dommage, mais je pense que c’est aussi la Formule 1, ça a toujours été comme ça et ça le sera jusqu’à ce que le règlement soit changé."