Stoffel Vandoorne a reconnu à Shanghai qu’il ne savait pas combien de temps il faudrait à Honda pour résoudre ses problèmes actuels.
La frustration est grandissante chez McLaren, Eric Boullier refusant maintenant de parler à la place du motoriste japonais sur les problèmes actuels.
"Demandez à Honda," a-t-il lancé dans le paddock.
Pour son pilote belge, il n’y a rien de bon à l’horizon. "Il est trop tôt pour savoir quand nous sortirons de là. Mais il est vrai qu’entre les tests et la première course Honda a déjà fait des progrès. En termes de fiabilité au moins. Ma voiture était à l’arrivée à Melbourne. Et celle de Fernando y était presque."
"Mais il reste beaucoup, beaucoup à faire. Combien de temps cela va prendre ? Je ne suis pas certain mais nous verrons bien. McLaren et Honda font tout ce qui est possible, aussi rapidement que possible, pour résoudre les problèmes et rendre la voiture plus rapide."
En effet, à Shanghai, McLaren a introduit un nouvel aileron en T. Seul Alonso devrait en bénéficier ce week-end.
"Dans cette situation, que ce soit pour moi ou pour Fernando, nous ne pensons qu’à l’équipe et à faire en sorte de progresser. Un jour ces efforts seront récompensés, je l’espère."
Fernando Alonso a lui été plus sévère, comme à son habitude.
"Je ne sais pas combien de puissance il nous manque par rapport à nos rivaux mais mon intuition me dit une chose : beaucoup ! Je vois bien à quel point je suis rapide en virages et à quel point je perds du temps dans les lignes droites. En tant que pilotes, Stoffel et moi cherchons des parades pour ce problème de moteur. D’autant plus que nous devons économiser de l’essence comme jamais avec cette version."
De quoi le démotiver pour la suite ? "Je préfère être là qu’au supermarché à faire mes courses. Je reste motivé par le projet McLaren Honda."