Stoffel Vandoorne n’est pas certain que McLaren soit prête à gagner des courses dès cette saison.
Après deux saisons difficiles avec Honda, les progrès attendus avec le nouveau moteur sont importants pour la compétitivité de la future McLaren.
"C’est difficile de dire, il est trop tôt pour juger de notre compétitivité," déclare le Belge au quotidien La Dernière Heure.
"Dans tous les cas, McLaren est en progrès. Les deux dernières saisons n’ont pas été faciles pour Honda mais nous avons fait un pas en avant significatif en 2016 et nous espérons donc que cette tendance positive se poursuit en 2017."
"J’espère évidemment que notre nouvelle F1 sera compétitive afin de pouvoir nous battre pour de très bonnes positions."
"Finir dans le top 10, ce n’est pas mon objectif. Même si chaque point comptera, ce que je veux, c’est gagner. Mais nous ne savons pas si nous serons déjà en position de gagner des courses. Probablement que non pour cette saison encore. Mais je vais essayer. McLaren a de belles perspectives pour l’avenir et je suis au bon endroit, je crois en cette équipe."
Vandoorne a choisi le numéro 2 comme numéro permanent, un numéro traditionnellement évité par les pilotes car il est synonyme de "premier perdant".
"J’ai utilisé ce numéro en 2010 en Formule 4, quand j’ai fait mes débuts en monoplace. Ca a été une année très positive puisque j’ai gagné le titre. J’espère que le n°2 me portera encore chance cette année. Je me sens prêts, je suis en excellente forme et l’hiver me semble déjà très long. J’aimerais que la première course soit demain !"
Comme les autres pilotes, il a entamé un entrainement très intensif afin d’être prêt pour les F1 de 2017, plus physiques.
"Durant les fêtes de fin d’année, j’ai d’abord pu passer un peu de temps avec ma famille, à me relaxer. J’ai continué bien sûr à faire pas mal de sport, entre 15 et 20 heures d’entraînement physique par semaine. Je reviens d’ailleurs d’un stage à Marbella. Car pendant la saison, on n’a pas vraiment le temps de soigner sa condition physique. C’est juste de la récupération et s’assurer de ne pas tomber malade. Maintenant, je vais retourner à Londres où je possède un appartement, près de l’usine de Woking, et je vais reprendre les tests dans le simulateur et les réunions avec les ingénieurs pour préparer au mieux cette saison 2017."
"Mon agenda dans les prochaines semaines est très chargé. Ce n’est d’ailleurs plus moi qui le gère. J’ai un ami assistant, Alessandro, qui s’occupe de cela."
"Pour moi, il s’agit d’une évolution logique. Rien ne me surprend vraiment, d’autant que j’ai finalement déjà disputé un GP en 2016. Mais quand je vais à l’usine, je suis désormais plus impliqué dans le développement. Il y a plus d’ingénieurs là pour exploiter mon temps à 100 %. Il y a des petites choses qui sont faites aujourd’hui uniquement pour moi. On personnalise en quelque sorte ma monoplace. Et puis bien sûr, la plus grande différence est que je vais partager les tests avec Fernando. Je vais rouler beaucoup plus lors des essais hivernaux qui débuteront le 27 février à Barcelone."
Que pense-t-il de sa future monture d’après les tests en simulateur ?
"Les premiers tests dans le simulateur pour la voiture de cette année ont en réalité débuté en août dernier, quand la nouvelle règlementation a été définie. Et depuis, chaque mois, on a évolué de plus en plus vers la voiture qui sera présentée le mois prochain, c’est devenu de plus en plus réaliste. Chaque semaine, des pièces sont fabriquées et je teste des choses meilleures, des autres moins bonnes et cela permet d’aider les ingénieurs à créer la meilleure F1. Maintenant, on attend les premiers tests pour affiner et juger de la bonne corrélation entre le simulateur et la réalité."