Stoffel Vandoorne attendait sa première saison en F1 avec impatience et il était attendue pour cela, mais ses espoirs ont rapidement été douchés par le niveau catastrophique de la McLaren, dès les essais hivernaux. Le Belge arrive toutefois à relativiser.
"Je vois les choses comme cela : tout au long de ma carrière, j’ai eu de la pression à gérer. Je n’avais pas d’argent familial pour m’aider à progresser dans les catégories inférieures mais j’ai été aidé par la Fédération Belge au départ, et ils ont été clairs sur le fait que je devais gagner afin de remporter de l’argent. Donc l’échec n’a jamais été une option !" avoue Vandoorne.
"Tous les problèmes rencontrés au fil de la saison ne m’ont pas traumatisé mais m’ont plutôt permis de donner tout pour aller chercher le meilleur résultat possible et d’en apprendre le maximum à chaque tour que je faisais dans la voiture, même si parfois je roulais moins que prévu".
Il préfère réduire l’importance de la saison d’un débutant en F1 : "Je pense que c’est surestimé. Quand on arrive en F1, on a de nombreuses années de courses dans les pattes et nos ambitions restent les mêmes, car sans succès, on ne parvient pas en F1".
"J’ai plutôt réussi contre Fernando, les résultats n’étaient pas ceux attendus, mais le fait d’avoir un équipier très fort est une valeur ajoutée dans le paddock".
McLaren n’est que l’ombre de ce qu’elle fut à un époque, mais l’espoir de voir l’équipe revenir sur le devant de la scène est toujours bien présent. Vandoorne reconnaît que c’est une source d’espoir pour l’avenir.
"McLaren est toujours l’une des plus grosses équipes en Formule 1. Il est vrai que les dernières années ne le reflètent pas bien, nous savons tous ce qui a été le facteur limitant. Mais nous changeons, il y a déjà eu des changements cette saison et d’autres arrivent pour 2018".
"Nous travaillons d’arrache-pied afin de remettre l’équipe sur les rails. Nous y parviendrons, nous reviendrons à un standard digne de Woking ! Je sais que j’ai ma place ici et que c’est l’endroit où être".