Stoffel Vandoorne n’aborde pas Bakou avec le meilleur était d’esprit possible : le Belge ne connait pas le circuit et sa McLaren Honda ne devrait pas y être très compétitive, faute de disposer d’un moteur assez puissant pour les longues lignes droites.
Vandoorne veut toutefois afficher un esprit positif avant ce nouveau défi.
"Je suis excité à l’idée de piloter à Bakou pour la première fois. J’ai déjà passé beaucoup de temps en simulateur sur cette piste – et je l’ai fait aussi l’an dernier, pour aider les ingénieurs à se préparer à ce nouveau circuit – donc la piste ne m’est pas trop étrangère," explique-t-il.
"Ce circuit est un vrai mélange de grandes caractéristiques d’autres pistes – de grandes vitesses de pointe et de longues lignes droites - mais aussi un pilotage proche des murs, avec de gros freinages pour des virages très serrés dans le 2e secteur. Il y a un peu de tout, donc c’est beaucoup de travail pour nos ingénieurs."
Autre mauvaise nouvelle pour Honda : "c’est un tracé qui entraine une forte consommation d’essence et qui met une grande charge sur les systèmes hybrides. Il va donc falloir optimiser notre package pour pouvoir nous adapter aux exigences de ce week-end."
McLaren aurait toutefois marquer des points à Montréal, sur un circuit de moteurs, sans un abandon d’Alonso. De quoi donner de l’espoir.
"Oui, le Canada a été une course décevante pour toute l’équipe, au niveau du résultat final, et nous ne nous attendons pas à avoir une bonne surprise en termes de performance à Bakou, mais nous apprenons tout le temps et nous travaillons dur pour nous sortir de nos problèmes."
"Nous allons aborder le prochain week-end de la même manière que chaque week-end de course : faire au mieux pour essayer d’extraire tout ce que nous pouvons de notre package."