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Vasseur explique pourquoi Sauber a tant progressé en cours d’année

Résoudre les problèmes de corrélation, le facteur clef

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Sauber est une des écuries qui a le plus progressé cette année. A Melbourne en début de saison, les monoplaces blanches avaient été éliminées en Q1, et à Shanghai, elles furent mêmes reléguées en fond de grille.

« C’était embarrassant » se rappelle aujourd’hui Frédéric Vasseur.

Tout au long de l’année, le Français a réussi à redresser spectaculairement les performances de l’équipe. Sauber était même la 4e monoplace la plus rapide sur certains circuits en fin d’année.

Frédéric Vasseur révèle une des raisons majeures derrière ce redressement : en 2018, Sauber a enfin réglé ses problèmes de corrélation entre la soufflerie et la piste.

« Nous avions une très bonne corrélation tout le long de la saison. Nous n’avons pas amené tant d’évolutions, mais à chaque fois, elles correspondaient aux prévisions. Nous n’avons jamais fait un pas en arrière, ce qui n’arrive pas souvent. »

L’arrivée de Simone Resta, ancien chef designer de Ferrari, comme directeur technique, a évidemment aidé Sauber dans sa progression aérodynamique. Mais le savoir-faire de Resta devrait surtout se percevoir à moyen terme.

« Simone Resta sera une immense valeur ajoutée sur la voiture de l’an prochain » confirme Frédéric Vasseur. « Nous avons arrêté de développer la voiture 2018 au début du mois de juillet. Simone a apporté une motivation nouvelle à l’équipe. C’est un gars très positif, enthousiaste, et il pousse tout le monde dans la même direction. Il est important d’avoir un leader technique qui pousse tout le monde vers l’avant. »

Le recrutement de Simone Resta, comme d’une centaine d’autres ingénieurs environ, n’aurait sans doute pas été possible sans le partenariat technique et commercial poussé entre Alfa Romeo-Ferrari et Sauber.

« L’arrivée d’Alfa Romeo dans l’équipe a rendu le projet plus attractif » confirme Frédéric Vasseur, qui fut derrière la signature de ce partenariat décisif.

« C’était plus facile pour nous de recruter. L’ambiance générale dans l’équipe est probablement beaucoup plus positive. Nous avons dû affronter une période difficile ces deux dernières années, mais nous avons retrouvé du rythme, et chaque fois que nous poussons un peu plus, cela paie, et tout cela fait une immense différence. L’an dernier, nous étions si loin. Peu importe ce que nous faisions sur la voiture, nous étions derniers. Cette saison, nous savions que si nous pouvions amener une petite évolution lors de la prochaine course, alors, nous gagnerions une ou deux places sur la grille, ce qui était une motivation importante pour tout le monde. »

« La relation avec Ferrari est bonne, et restera bonne. Même si Alfa Romeo et Ferrari sont des marques séparées, elles font partie de la même famille. C’est bon pour Ferrari de nous avoir à bord et de savoir ce que vous pouvez faire avec l’unité de puissance. Je considérerai toujours Ferrari comme une référence qui montre notre potentiel. »

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