Jean-Eric Vergne s’est engagé sur deux fronts en 2015 : Ferrari et la Formule E. Le Français, qui a perdu sa place de titulaire en F1, fait toutefois de la Scuderia sa priorité, avec l’espoir peut-être de devenir titulaire en 2016.
En attendant Vergne regarde ce qu’il se passe à côté.
"L’Endurance est assurément une discipline intéressante. Les LM P1 se rapprochent des F1 et courir sur circuit ne peut pas me faire de mal. Disons qu’il y a des opportunités en LM P1 et j’ai la possibilité de continuer à rouler en Formule E," explique-t-il à AutoHebdo.
Vergne admet avoir été séduit par la formule 100% électrique de la FIA.
"L’électrique a un avenir. Pour preuve, les F1 sont dorénavant également équipées d’un gros moteur électrique. C’est un championnat avant-gardiste promis, selon moi, à un bel avenir car c’est une technologie qui intéresse tout le monde. On le voit d’ailleurs par l’envie des villes d’accueillir cette série."
"Après, la voiture n’a rien à voir avec une F1 et je n’avais donc aucune attente en particulier, poursuit-il. C’est une voiture 100% électrique, assez lourde, qui n’en est qu’à sa première année d’existence. Ce sont ses débuts en compétition et des progrès importants vont être accomplis, je pense, dans un futur relativement proche."
Ce qui plait à Vergne c’est que tous les pilotes sont logés à la même enseigne. Quel que soit son poids, la voiture fait 888 kilos, pilote compris.
""Pendant trois ans, en F1, j’ai disposé d’une monoplace qui, en qualifications, ne me permettait pas de faire mieux que neuvième ou d’être aux portes de la Q3. Et ce, même quand je faisais le tour parfait. Sans compter que j’étais en 2014 dix kilos au-dessus du poids minimum."
"Je ne qualifierais pas cela de frustrant, mais je dois avouer que cela m’a fait plaisir de me retrouver avec un matériel au même niveau que la concurrence et qui me permettait de me hisser aux avant-postes. Le fait d’avoir la même voiture que les autres, ça me change un peu la vie. C’est comme si la bride que j’avais jusque-là avait disparu."