Jean-Eric Vergne et Ferrari ont créé la surprise juste avant les fêtes de fin d’année en annonçant leur collaboration pour la saison 2015. Le Français, qui semblait bien parti pour rebondir en Indycar, tente par ce moyen de s’accrocher à la F1. Et il y aurait peut-être un bon coup à jouer en 2016, si Raikkonen venait à quitter l’équipe...
"C’est un bon moyen de rester au contact du paddock évidemment. Mais, aujourd’hui, la seule motivation que j’ai est d’aider Ferrari à renouer avec la victoire. J’arrive dans la plus prestigieuse équipe de F1. C’est la Scuderia, c’est l’histoire. C’est énorme. Je vais tout faire pour leur apporter toute mon expérience du simulateur," explique le Français dans les colonnes du journal L’Equipe.
"Être chez Ferrari, c’est un super feeling. Je préfère être sur le banc de touche chez Ferrari que titulaire dans une équipe comme Caterham ! Je suis encore très jeune pour la F1, avec beaucoup d’années devant moi. Grâce au solide bagage que j’ai déjà acquis, l’avenir est devant moi."
Vergne admet que tout s’est passé "très vite, en une semaine" et que son expérience du simulateur Red Bull, l’un des meilleurs en F1, a joué en sa faveur, en plus de ses trois années en tant que titulaire chez Toro Rosso.
Le Français prend sans le vouloir la place de son ami, Jules Bianchi, qui roulait également dans le simulateur de la Scuderia. Vergne admet ne pas en avoir parlé avec lui (avant l’accident).
"Non, ou alors de manière très légère, sans entrer dans les détails. Mais aujourd’hui, plus que les autres jours, je pense très fort à lui. J’arrive dans sa famille."
Vergne conclut en indiquant qu’il ne roulera pas dans un autre championnat en parallèle en 2015 et qu’il commencera son travail "très vite, je suis impatient ! Début janvier sans doute."