A son retour en Europe, Jean-Eric Vergne est passé par le plateau de 365 TV et a confié ses bons espoirs pour la suite de la saison. Selon le Français, la STR9 à moteur Renault est bien née et devrait continuer à progresser.
"La F1 a énormément changé avec ces nouveaux moteurs, les nouvelles réglementations. En ce qui concerne la Toro Rosso, je pense qu’elle a un très bon potentiel qui n’a, pour l’instant, pas été exploité à 100%. On a beaucoup de marge de progression, on sait dans quelle direction aller," déclare Vergne.
"Je pense qu’à partir de Barcelone et de la deuxième ou troisième course européenne, le potentiel de la Toro Rosso va pouvoir être exploité et qu’on pourra se battre aux avant-postes pour aller chercher de très bons résultats."
L’objectif est simple : "On veut essayer de faire le plus de Q3 possible et de marquer des points à toutes les courses."
"On a été en mesure de le faire sur les quatre premières courses de l’année. J’ai eu quelques soucis techniques qui ne m’ont pas permis d’y arriver mais le potentiel était là donc c’est déjà quelque chose de très encourageant. On va dans la bonne direction et même si le départ n’a pas l’air si fantastique, il est très positif," ajoute-t-il.
Concernant les problèmes de fiabilité de sa voiture ou du moteur Renault, Vergne entrevoit aussi une amélioration nette de la situation.
"J’ai eu pas mal de problèmes de fiabilité qui ne m’ont pas forcément empêché de terminer les Grands Prix mais qui m’ont bloqué dans ma progression. Que ce soit en qualifications ou en course, il y a eu des petits soucis qui m’ont coûté très cher. C’est le début de l’année, je m’y attendais et je pense que j’ai pris les choses plutôt calmement. Je suis persuadé que tout va s’améliorer."
"On a eu beaucoup de problèmes de moteur au début de l’année, surtout lors des essais hivernaux," poursuit Vergne. "Ça nous a coûté beaucoup de temps précieux pour préparer la voiture, la comprendre. Il faut dire que Renault a fait un travail remarquable. Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait un pas énorme d’une course à l’autre et que l’on arrive au niveau des Mercedes, c’est irréalisable. En revanche, ils nous apportent des évolutions qui vont dans le bon sens à chaque course. Step by step, on va y arriver. Peut-être dans trois, quatre, cinq courses, peu importe. Mais on sera là où tout le monde veut être dans quelques courses."
"La progression de Renault est deux fois plus importante que celle de Mercedes. D’une part, par rapport à là où ils ont démarré et ensuite, parce que les gens qui travaillent chez Renault sont d’excellentes personnes aussi, il ne faut pas l’oublier," conclut le pilote Toro Rosso.