Renault s’est peut-être avancé un peu trop vite en déclarant que les plus gros problèmes étaient réglés : à la fin de sa journée d’essais, Jean-Eric Vergne explique que c’est bien un problème majeur avec le moteur français qui a limité sa journée à 19 petits tours...
"Nous avons eu un problème majeur aujourd’hui. Du côté du moteur. Nous savons tous que Renault a des problèmes depuis le début, rien de nouveau donc. Je ne veux pas parler de manière négative parce que je ne le suis pas. Pas besoin d’en rajouter," déclare Vergne.
"Je reste optimiste. Nous avons eu d’autres problèmes importants que Renault a été capable de résoudre. Je sais que ces choses là vont prendre du temps," ajoute-t-il.
Les prochains essais sont dans 5 jours à peine pourtant.
"Cela va arriver vite je présume. Je ne sais pas si tout sera réglé. Mais il nous faudra rouler le plus possible, c’est la seule façon de détecter les problèmes d’une nouvelle voiture. Ce n’est pas encore la première course la semaine prochaine alors si nous avons encore des problèmes ce ne sera pas trop grave. Le tout c’est d’être capable de rouler à Melbourne. J’ai foi en Renault et en l’équipe."
Vergne estime qu’il a tout de même eu le temps d’entrevoir un bon potentiel pour le châssis de sa Toro Rosso STR9.
"Je suis réellement ravi du comportement de la voiture. L’équipe a fait une bonne voiture. Quand le moteur sera bien là, je pense que nous serons pas trop mal. C’est du bon travail de notre côté, j’aime ce châssis."