Très mauvaise nouvelle ce soir pour Jean-Eric Vergne, l’ancien pilote de F1 vainqueur des 24h du Mans en catégorie LMP2.
L’Oreca 07 Gibson russe de G Drive avait déjà été exclue du classement de la course, en 2013, pour un problème au pesage à l’issue de l’épreuve. La voiture de Vergne, Rusinov et Pizzitola a cette fois été exclue pour une pièce non conforme dans le dispositif de restriction du flux de carburant (au ravitaillement).
Vergne et ses équipiers avaient dominé l’épreuve de bout en bout. C’est donc Signatech Alpine qui récupère la victoire.
Selon Ouest France, "l’équipe Signatech Alpine dirigée par Philippe Sinault n’avait eu de cesse de pester contre la facilité qu’avait eu G Dive Racing mais aussi TDS Racing lors des passages au stand pour faire le plein d’essence. Chiffres à l’appui, le team manager avait alerté la direction de course sur cette étrange facilité mais il n’en avait rien été. Il aura fallu attendre une longue journée pour lever le lièvre et finalement exclure les vainqueurs."
"Apparemment, le gain était de 6 à 8 secondes à chaque arrêt. Si vous multipliez par le nombre d’arrêts au stand de la voiture : 37 ; c’est plus de quatre minutes. C’est tout sauf négligeable sachant que l’Oreca 07 du G Drive a tourné à 209 km/h de moyenne."
De manière logique, l’autre Oreca 07 Gibson (TDS Racing de Perrodo-Vaxivière-Duval), arrivée 4e, a subi le même sort. La troisième place revient donc à la Ligier de United Autosports de Juan Pablo Montoya, Will Owen et Hugo de Sadeleer.